Le changement, ça peut être agréable! 2e partie
Dans l’article précédent, on disait que le changement c’était pour plusieurs comme de recevoir un seau d’eau froide sur la tête. Nous avons ensuite vu la 1re partie des 9 étapes pour mieux gérer le changement. Voici la suite pour mieux gérer le changement et que ça devienne plus agréable.
Avril 2025 – par Cybèle Rioux
Mieux gérer le changement
Dans un précédent billet, nous avons comparé le changement à une douche froide. Dans le second billet, nous avons vu les 5 premières étapes pour mieux gérer et faciliter le changement en entreprise. Voici la suite et conclusion.
6- La stratégie des petits pas – mieux gérer pour mieux changer
La plupart des gens finissent par adhérer au changement, mais ça prend du temps.
Planifier des étapes prévisibles et du temps pour laisser le temps aux gens de mieux s’adapter. Si c’est difficile ou si l’échéancier est serré, le respect des autres points sera d’autant plus important.
- Prévoir du temps pour les ajustements
- Prévoir un 10 à 20 % plus de temps pour les imprévus. Il y en a toujours et si vous êtes en avance, tout le monde sera dans le bonheur 😊
7- Respecter les personnalités
Certains trouvent que l’eau froide c’est stimulant. Ou au contraire insupportable…
- Utiliser l’enthousiasme du premier groupe, et mieux accompagner le second groupe.
- Considérer les personnes en résistance comme les lumières qui allument pour signaler un problème. Ça semble agaçant, mais ça vous sauve des pannes pour plus tard.
- Agir rapidement si quelqu’un semble incapable de s’adapter : former, adapter ou ajuster.
- Si vous avez tout essayé, vraiment tout, il reste parfois à accepter que certaines personnes ne sont peut-être plus à leur place.
8- Assurer l’équité
Vous acceptez de recevoir un seau d’eau froide pour le bien de l’équipe. Mais attendez, il y en a qui ont des… parapluies? Injustice! Surtout si ce sont les mêmes personnes qui ont obligé le changement!
Comme pour tout projet important, l’engagement de la direction est primordial. Que ce soit pour légitimer le changement ou pour donner l’exemple, des projets d’envergure échouent parce que la direction ne se « mouille » pas.
Ensuite, le partage des inconvénient et avantages doit être équitable pour obtenir l’engagement de toute l’équipe.
- Concrétiser l’adhésion de la direction : participation aux comités, accès à la direction à la demande par le comité, récompenses ou bonification…
- Avant de commencer, bien évaluer les inconvénients et avantages pour s’assurer de l’équité
- Poser la question : s’il y a un sentiment d’injustice, ça sort habituellement assez facilement
- Porter attention aux blagues, au cynisme : « On sait bien que c’est pas les boss qui vont travailler le samedi…«
- Prévoir au besoin des ressources temporaires, ex. emplois étudiants ou sous-traitance durant les périodes critiques
- Ou des compensations : par exemple des journées de congé pour les personnes qui ont à fournir un effort supplémentaire.
Conclusion
Une certaine résistance au changement est saine, sinon on serait en changement perpétuel… Enfin, plus que maintenant! Il faut garder un équilibre entre la stabilité et la capacité d’anticiper et survivre aux changements parfois brutaux de la vie.
Un certain « chiâlage » est aussi normal pour exprimer et évacuer l’inconfort. Si ça en vient à nuire au projet, c’est alors un symptôme de ce qui ne va pas dans le processus de changement. Un peu comme un signal d’alerte, on peut tenter de l’oublier, ou l’utiliser pour améliorer le projet!
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Même les chats peuvent apprendre à aimer l’eau froide! |
Pour aller plus loin
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