Comment fidéliser les flexistes ?

Le changement générationnel dans le milieu de travail est là, et il se fait remarquer! Dans un premier texte nous avions parlé de ces jeunes (et quelques moins jeunes) qui n’ont pas peur de changer d’emploi, et qui ont de grandes attentes par rapport au milieu de travail.

Voici en 2e partie quelques réflexions pour comprendre et commencer à s’adapter. Et un 1er truc pour fidéliser les « flexistes ».

Septembre 2025 – par Cybèle Rioux

Équipe plaisir travail


Quand les fraises deviennent hors de prix ou introuvables, on peut blâmer la Californie. On peut payer de plus en plus cher. Ou bien, on peut accepter que les bleuets ne fonctionnent peut-être pas comme les fraises et changer nos pratiques.


Se convaincre que c’est crucial de s’adapter

Je suis triste lorsqu’un employeur me dit qu’il a peu de contrôle sur la fidélisation de ses employé·es, ou qu’il espère une récession pour régler ses difficultés de recrutement. Parce que, pendant ce temps, il n’est pas en train de s’adapter à la rareté de main-d’oeuvre qui va revenir tôt ou tard.

En effet, la situation actuelle est temporaire et ces 3 facteurs nous incitent à se préparer pour un retour des défis en recrutement :

Et si on peut espérer que l’intelligence artificielle aide un peu, de l’autre côté le vieillissement de la population vient augmenter la demande de services…


Retourner aux bases…

Bref, on doit revenir aux bases de la fidélisation, soit :

  1. Les personnes sont fidèles à un employeur quand elles se sentent appréciées et traitées comme un élément incontournable dans l’organisation.
  2. Elles peuvent l’être dans des milieux moins accueillants, lorsqu’elles se sentent bien au travail pour d’autres raisons enrichissantes – ou au moins pas trop mal! Par exemple si elles ont beaucoup d’autonomie (télétravail), une mission positive ou une équipe attachante.
  3. Sinon, elles pourront être fidèles pour des facteurs divers mais qui sont moins durables. Par exemple, un salaire au-dessus du marché, un horaire flexible ou un lieu de travail à distance de marche.

Dans ce dernier cas, l’employeur compte sur des facteurs qui peuvent changer sans prévenir et qui n’incitent pas l’employé·e à se dépasser.


Premier truc de fidélisation

Si la base est d’écouter nos équipes et s’adapter à leurs besoins, le 1er truc serait de prévoir du temps pour le faire. Commencez par un 15 minutes par semaine… Et voyez le retour sur investissement qui apparaîtra assez rapidement. Parce que le bonheur des employé·es, c’est payant.

Nous verrons d’autres trucs dans de futures publications.


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